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ATELIER DE CERAMIQUE : mes 7 outils préférés
Sep
Mes outils préférés pour créer à l’atelier :
Quand j’ai commencé la céramique en prenant des cours de modelage, je n’avais pas d’outils, aucun. J’avais peut-être mon tablier, mais ce n’est même pas sûr ! J’ai terminé mon année de cours du soir avec la décision de me former au tournage à l’AAC à Tours. Ma prof de l’époque en MJC quittait elle aussi son poste et m’a offert un pic de potier. Elle m’offrait mon premier outil de céramiste !
J’ai quelques mois plus tard augmenté ma collection d’outils bien sûr. Et au fil des mois, des années (!), la collection s’agrandissait encore et encore. Aujourd’hui, je me rends compte que je n’utilise même pas 10% de mes outils… Et parmis les outils que j’utilise le plus désormais une bonne partie sont créés par mes soins. Cela fait peu de temps que je réalise mes propres outils mais j’ai encore plus de plaisir à les utiliser ! Je travaille avec des morceaux de bois glannés dans mon jardin ou lors de balades. J’ai un petit couteau réalisé par un artisan de ma région. Plus je travaille avec des outils faits main, plus mon intention est de trouver ces outils réalisés par des artisan.es ! Il faut peu d’outils pour créer des pièces et je pense qu’on peut se passer d’utiliser autre chose que nos mains quand on débute. Mais par confort, on ajoute quelques ébauchoirs par ici, quelques mirettes par là, des éponges, des couteaux ou pics.
Voici les outils que j’utilise le plus personnellement, toute pratique confondue : modelage, tournage, émaillage !
Le couteau
Un petit couteau pliant que j’utilise pour le modelage quand je veux découper mes plaques de terre, quand je veux équilibrer les lèvres d’une pièce ; quand je veux tailler mes outils en bois. C’est un couteau qui m’accompagne partout, il est petit, il a un manche en bois et une lame qui demande de l’attention. Il est fait dans l’atelier de Cédric Lamballais.
Les esthèques
Les estèques permettent de lisser, retirer de la terre, polir, gratter…
J’utilise trois estèques différentes à l’atelier, aussi bien pour tourner ou pour lisser mes pièces modelées. Sur les trois estèques, une seule est achetée chez un fournisseur de céramique : celle qui est en silicone. Elle est douce, très lisse, souple. Je l’utilise pour lisser et polir mes Grottes par exemple.a
Ensuite, une estèque fabriquée lors de mon année de formation à l’AAC, en acier inox. Elle est assez fine, dure, coupante. Si j’oublie mon couteau, elle peut couper la terre.
Elle accompagne mes gestes en fin de tournage pour lisser la pièce et confirmer une forme ainsi qu’au tournassage dans le cas où les pièces ont un peu trop séché. Parfois, elle me sert à gratter la terre pour les pièces modelées, ce qui retire les bosses et confirme une forme.
La dernière estèque que j’utilise est en forme de haricot. Je l’ai aussi réalisée moi-même en utilisant… une vieille carte de fidélité tout simplement !
Vous pouvez faire le tri de vos cartes et les découper en suivant une forme – ou non – pour réaliser vos propres estèques.
Cet outil me sert lors de mes moments de modelage plus particulièrement. Rarement pour le tournage car elle est un peu trop souple à mes yeux, sauf quand je travaille à la double estèque.
Pic de potier
L’indispensable outil pour signer mes pièces ! Et ce fameux premier outil que j’ai eu.
Ebauchoirs
Les ébauchoirs sont des outils en bois. On en trouve de toutes formes dans le commerce, j’ai un bon stock de ces outils.
Au fil des utilisations, je me suis rendue compte que seulement 2 formes me plaisaient réellement.
Depuis, j’ai aussi commencé à réaliser mes propres ébauchoirs, comme ces deux là qui sont les premiers essais.
Pinceaux
Je ne décore pas mes pièces avec une grande précision, comme pour des dessins à l’engobe par exemple. Je travaille l’émail et ses nuances. Pour cela, et sur certains modèles comme pour les tasses Tulpen ou les théières, j’applique l’émail au pinceau.
L’émail est appliqué de manière aléatoire et crée des nuances marbrées, des coulures, un paysage qui rappelle les nuages.
Pour cela, deux pinceaux m’accompagnent, pinceaux offerts pour ma fin de formation par la géniale équipe de l’AAC.
La pelle
Qui me sert à retirer mes pièces du tour bien sûr, mais aussi à retirer la terre qui reste sur la table après avoir préparé la terre, à récupérer les poussières de terre sur les surfaces comme sur le plâtre, la table, les étagères.
Chiffon microfibre
Si vous n’en avez pas encore dans votre atelier, procurez-vous en au moins un au plus vite ! Vos sessions de ménage diminueront de moitié et votre budget éponge aussi !
A la fin d’une séance de tournage, mon tour et ses environs proches sont bien salis. Je retire le maximum de la terre et de l’eau des bacs à l’éponge, mais ensuite j’utilise ce fameux microfibre humidifié. Et comme je suis un peu maniaque sur les bords, j’utilise un autre chiffon, sec cette fois-ci, pour sécher mon tour, et retirer les dernières traces de mon passage.
Idem pour la table ! Après avoir passé la pelle, j’humidifie un chiffon microfibre et je nettoie le reste de la terre et des poussières.
Contrairement aux éponges, le chiffon ne se désintègre pas en laissant des petits bouts partout, il se lave facilement en le rinçant après utilisation et en le passant en machine de temps en temps.
Voilà pour les outils que j’utilise le plus pour réaliser mes pièces à l’atelier. C’est, mine de rien, assez minimaliste. J’ai oublié cependant le fil, qui me sert à retirer mes pièces du tour. Une petite astuce consiste à utiliser du fil de pêche, très solide et donc très durable !
N’hésitez pas à partager vos astuces et vos outils préférés à votre tour 🙂
A bientôt,
Margaux
